

J’aime bien le commentaire que Vassili fait de son dessin. Il nous explique comment il a fait : « J’ai fait cette peinture en laissant faire ma main et mon imagination » puis il nous donne son interprétation : « J’ai trouvé que ça me faisait penser à un monstre mangeur d’étoiles ».
Vassili laisse faire sa main. On sait que la main n’est pas une servante docile de l’esprit qui s’efforce de la guider et que dans le dessin elle prend des initiatives. C’est ce que Focillon (1943, la vie des formes, page 124) appelle « la main dessinante », celle qui cherche, qui s’ingénie, qui chemine à travers toutes sortes d’aventures, qui tente sa chance. Bref! C’est la main créatrice.
Vassili laisse aussi faire son imagination. Dès que le dessin est lancé des idées viennent à l’esprit du dessinateur ouvert aux opportunités, aux maladresses fécondes qui parfois débouchent sur la créativité.
Accepter les propositions plus ou moins inattendues de la main et suivre la mobilité de la pensée. Vassili exploite déjà les processus créatifs des artistes.
Il ne reste plus qu’à interpréter le résultat. Et encore ce n’est pas obligatoire.
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