Pratiques culturelles, créativité

et développement de l’enfant

 

Présentation de l’espace Études

 Le Muz souhaite être un lieu ressource pour tous les éducateurs et professionnels du secteur jeunesse mais aussi pour les parents. Pour cela, nous exposerons ici des travaux de chercheurs partenaires du Muz. Au programme, des textes élaborés autour de l’évolution des pratiques culturelles (par Marie-Christine Bordeaux, Christine Detrez, Christophe Evans, Sylvie Octobre, Michèle Petit et Regine Sirota) et une étude approfondie de l’évolution du dessin du bonhomme conduite par René Baldy.
NB : les textes disponibles ici ne sont pas libres de droit. Ils ont été reproduits avec l’accord de leurs auteurs. Toute utilisation nécessitera citation de l’auteur, en vertu des dispositions légales prévues à cet effet.

René Baldy

Découvrez la collection René Baldy.

René Baldy est professeur émérite en psychologie du développement. Il a consacré de nombreux ouvrages et articles aux bonshommes, ceux que les enfants dessinent entre 3 et 10 ans environ. Les dessins de bonhomme sont pour lui un moyen donné aux adultes de «lire» le développement de l’enfant. Événement dans le paysage du web, la collection de René Baldy offre aux visiteurs un voyage au pays des bonshommes, avec pour guide, un développementaliste de renom !

Découvrez également :

– Une interview de René Baldy dans lequel il explique son intérêt pour le « bonhomme », son désir de partage, ses objectifs à travers la construction de cette collection.

– Les 10 questions de Claude Ponti à René Baldy.

sylvie octobre

Découvrez le texte de Sylvie Octobre, La culture à l’ère du numérique : réflexions sociologiques

Sylvie Octobre est sociologue au département des études de la prospective et des statistiques du Ministère de la Culture et de la Communication, où elle mène des travaux sur les rapports des jeunes à la culture sous l’angle des inégalités sociales et de genre, ainsi que la transmission culturelle.

Extrait :

« On dit d’eux qu’ils ne lisent plus, et pourtant, on en voit plongés dans les épisodes successifs des aventures du Poussin Masqué, puis d’Harry Potter ou de Twilight, d’Eragorn ou de Games of Throne, et la littérature jeunesse se porte plutôt bien. On dit d’eux qu’ils sont les proies du marché, et dans le même temps, on célèbre leur créativité via les pratiques amateurs, les blogs, les pages personnelles, les tuto, les même. On parle d’eux comme d’une nouvelle race d’humains – les génération X, Y … l’alphabet n’y suffit bientôt plus – mais pourtant, leurs valeurs semblent à certains égards se rapprocher de celles des générations qui les ont précédées, notamment dans leur célébration de la famille et de ses transmissions. »