

Marie N’Diaye
janvier 19, 1921 8:24Son portrait
Qui ne connait pas Marie N’Diaye depuis son prix Goncourt pour « Trois femmes puissantes » (Gallimard, 2009) ?
Dans l’entretien qu’elle accorde à la journaliste Christine Rousseau (Le monde des livres / novembre 2009) elle dit de ce livre : « J’ai construit ce livre comme un ensemble musical dont les trois parties sont reliées par un thème récurrent. Ce thème, c’est la force intérieure que manifestent les protagonistes féminins. Norah, Fanta, Khady sont reliées par leurs capacités communes de résistance et de survie. »
Née le 4 juin 1967 à Pithiviers, d’un père sénégalais et d’une mère française, Marie NDiaye passe son enfance en banlieue parisienne, où sa mère l’a élevée seule, avec son frère Pap NDiaye, aujourd’hui historien et grand spécialiste de la question noire en France. Sa carrière d’écrivain commence très tôt, dès l’âge de 12 ans. C’est Jérôme Lindon, patron des éditions de Minuit, qui publie son premier roman Quant au riche avenir (1985).
A la suite de ce premier livre, salué par la critique, elle reçoit une lettre d’un lecteur qui n’est autre que Jean-Yves Cendrey, pas encore écrivain. Il deviendra son époux et le père de ses trois enfants.
En parallèle de son œuvre romanesque, Marie NDiaye a composé des ouvrages pour la jeunesse, tels La Diablesse et son enfant ou Le Souhait (Ecole des loisirs, 2000 et 2005) ; et aussi des pièces de théâtre, seule ou avec Jean-Yves Cendrey. L’une d’elle, Papa doit manger, inscrite et jouée à la Comédie française en 1998, fait de Marie Ndiaye la seule femme vivante à figurer au répertoire.
Son oeuvre
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