Atelier

VOYAGE EN VILLE

Institution: Ecole maternelle Pépinière Saint-Julien

Texte de présentation

Un écrivain (8h), un photographe (6h), un architecte (6h) et un lieu dans une ville rencontrent une classe (on ne compte plus les heures !) pour créer ensemble… s’enrichir mutuellement.

C’est le pari de « voyage en ville« , dispositif mis en place par le rectorat de l’académie de Rouen, la DRAC, la ville de Rouen, l’école d’architecture et le crédit mutuel des enseignants.

Nous sommes partis de la Seine et ses docks… leurs représentations au musée des Beaux Arts et l’imagination des enfants nous a emportés au fond de la Seine en passant par la foire qui occupe ses berges un mois par an… L’histoire inventée collectivement à partir des personnages nés de chaque imagination promène le lecteur de notre école sur la rive gauche au musée des Beaux Arts sur l’autre rive…

Au passage nous avons glané des informations sur le port, la ville, son histoire, ses représentations (y compris cadatrales).. et nous sommes imaginés architectes en dessinant l’univers de nos héros… et le réalisant en volume. Nos boites assemblées reconstituent le cheminement des personnages, les photos que nous avons réalisées donnent l’ambiance…

Le titre ? « Aux quatre coins de Rouen« …


Etapes

1 Quelques textes libres de début d'année

A venir !

2 Rencontre avec Barbara Sadoul, écrivain

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Début de notre interview de Barbara Sadoul
Elève : A quel âge avez-vous écrit votre premier livre ?

Barbara S. : J’ai commencé par inventer des histoires sur Fantômette. Je me déguisais comme ce personnage. Parallèlement, j’avais lu « Les trois mousquetaires » et, aux vacances, mon grand père se déguisait en cardinal Richelieu. Je lui laissais dans toute la maison des petits mots, comme : « Je t’aurai ! Signé : Fantômette ». Mon grand-père répondait ensuite par de longues lettres que j’ai gardées. Petite, j’ai aussi écrit beaucoup sur les animaux. J’ai été publiée à l’âge de 24 ans par les Editions J’ai Lu : j’ai réalisé un cahier classique où je présentais le roman de Bram Stoker, « Dracula ».

Je me suis mise à écrire vraiment régulièrement à partir de 28 ans. J’ai commencé par des anthologies, je réunissais des histoires d’autres écrivains que je présentais, avant d’écrire des histoires moi-même.

Elève : Quel personnage revient le plus dans vos histoires ?

Barbara S. : Le vampire, c’est mon personnage préféré. Il y a aussi des loups-garous, des mauvaises fées et des animaux comme le singe, le loup, la chauve souris, le chat…

Elève : D’où vous vient l’inspiration des vampires dans vos histoires ?

Barbara S. : Je pense que j’y étais prédestinée. Pour mes dix ans, un ami de mes parents Forrest J Ackerman m’a offert un petit pendentif en forme de cercueil avec à l’intérieur les cendres de Dracula soi-disant. F J Ackerman avait une revue aux USA sur les effets spéciaux au cinéma. Je me souviens que ma mère fut horrifiée par son cadeau, moi cela m’a fait rire. Mon père, lui, écrivait des romans et des études sur la science-fiction, les récits policiers et la bande dessinée. J’aimais bien dormir dans son bureau au milieu des vieilles revues fantastiques et des robots sur les étagères.

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3 Le travail d'écriture avec l'écrivain

du texte personnel au texte collectif…

4 Rencontre avec Jean-Pierre Sageot, photographe

Jean-Pierre Sageot

A venir !

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5 Quelques notions techniques en photographie

A venir !

6 Quelques clichés réalisés par les enfants

Suivant la direction et la couleur de la lumière, l’ambiance sera différente.

Chaque enfant choisit son cadre, ses couleurs, son atmosphère pour photographier sa boîte, lieu de vie de son personnage…

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7 Rencontre avec Yoann Dando, architecte

Questions posées à Yoann Dando

Elève : Comment ils ont inventé le béton ?

Yoann Dando : De manière empirique, ils connaissaient le plâtre et par tâtonnement ont essayé de moudre d’autres roches que le calcaire (c’est une connaissance qui existait dans l’antiquité et s’est perdue au Moyen-Age : Au XXème Auguste Perret a redécouvert et utilisé le béton. La ville du havre a été reconstruite par cet architecte.

Avec quoi sont construits les murs des maisons ?

Yoann Dando : Briques empilées qui tiennent grâce à un liant : le ciment (comme le béton, roche broyée et mélangée eau + sable = liant) la charpente est posée dessus.

Même principe pour le parpaing (sorte de briques en béton)

En bois on construit une structure de poteaux en bois sur un soubassement en pierre puis on remplit l’espace avec un mélange qu’on trouve (gravier, paille + peinture isolante au Moyen-Age. Aujourd’hui = l’isolant fonctionne aussi bien pour les structures en bois qu’en acier.)

Fondations : le sol bouge sans qu’on s’en rende compte alors, on plante dans le sol des « tiges » = Poteaux + semelle en béton

Elève : Comment ont évolué les quais et les constructions autour ?

Yoann Dando : Avant les quais étaient au même niveau que la ville (voir le tableau duc château de La Roche Guyon au musée des Beaux Arts) il a fallu de grands travaux pour surélever les quais afin que les trains et les voitures puissent circuler. La plage a disparu.

Beaucoup de ponts ont été construits pour relier la rive droite à la rive gauche par conséquent, l’arrivée des bateaux dans la ville n’était plus possible parce qu’ils ne passaient plus sous les ponts. On a alors déplacé le port maritime vers l’ouest de la ville (plus loin que les docks 76)

On voit aussi apparaître une nouvelle architecture liée à l’industrie (silo à grain en béton etc.)

Une Carte IGN* est une carte établie par les géographes : on y représente un maximum d’informations géographiques.

* IGN = Institut National Géographique

Elève : En quoi consiste le métier d’architecte ?

Yoann Dando : On dessine les bâtiments (maisons, immeubles, etc.) puis on s’occupe des étapes de la construction. Beaucoup de responsabilités pour que tout se fasse correctement afin que le bâtiment tienne debout pendant au moins dix ans. Seul l’architecte peut déposer un permis de construire

Les architectes font-ils d’autres plans que ceux des bâtiments ?

Yoann Dando : Oui, il existe des architectes urbanistes qui redessinent la ville (pistes cyclables, espaces verts…)

Il existe 3 domaines d’architecture : Bâtiment, urbanisme paysage

Elève : Avez-vous déjà dessiné un bâtiment ?

Yoann Dando :Je suis encore élève, j’ai fait des stages dans des agences où on dessinait des bâtiments. J’ai redessiné l’intérieur de l’appartement de mon frère en incluant un étage dans son salon.

J’ai commencé mes études il y a 4 ans.

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8 Quelques notions d'architecture

Rouen est située sur la Seine entre Le havre et Paris.

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Le fait que le fleuve traverse Rouen a permis le développement de la ville.
Au XIème siècle : Avant, la Seine circulait librement dans la ville, avec des îles. Il y avait plutôt des villages pas vraiment de centre ville. Il n’y avait pas de quai, mais des plages.
Au XIXème : industrialisation / machine à vapeur (textile, usines) + architecture qui va avec

=> Construction d’usines pour abriter ces machines (en briques + métal)… marégraphe (pour mesurer les marées), grues et .. docks

Au XX ème siècle on note l’invention du béton

Pendant la Seconde guerre mondiale, Rouen a été bombardée, en partie détruite, surtout les quais et les ponts détruits dans leur totalité.

Rouen s’est reconstruite après la guerre avec une architecture prenant en compte le béton.

La ville du havre a aussi été détruite par les bombardements alliés La reconstruction a été confié à Auguste Perret, Architecte qui a utilisé le béton comme on utilisait la pierre… en le sculptant, jouant sur la lumière.

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9 Petites boîtes en construction

A venir !

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10 Rencontre avec Dominique Vervisch, peintre

J’ai présenté aux enfants une reproduction du tableau « les énervés de Rouen » de Dominique Vervisch, peintre Rouennais, qui rend à sa manière hommage au célèbre tableau (qui fascinait Dali) qui trône au musée de Rouen « Les énervés de Julièges ». Les enfants l’ont pris en compte dans leur histoire. avant de la publier, j’en ai informé le peintre… qui a proposé de nous rencontrer !

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Rencontre avec DOMINIQUE VERVISCH

Dominique Vervisch : Je connais depuis longtemps le tableau des « énervés de Jumièges ». J’ai cherché à en faire quelque chose de contemporain. Je travaille sur le présent ou prends des choses anciennes et les place dans le futur.

J’ai placé le radeau dans le sens de la vision à l’inverse du tableau original… c’est ma démarche de construction de l’image.

J’ai déplacé les docks devant la cathédrale et représenté des choses actuelles H2O – qui n’était encore qu’à l’état de projet- est posé sur un bateau. Le « marégraphe club » pourrait exister… Je peins toujours mes tableaux en nocturne.

J’aime mélanger passé futur et présent…

J’ai placé la statue de Jeanne d’Arc sur la côte sainte Catherine : c’était un projet de la fin du XIXème siècle qui n’a pas vu le jour faute d’argent.

J’ai aussi placé le bateau d’un ami qui est à saint Valéry en Caux

Sur la façade des docks 76 j’ai placé quelques affiches anciennes qui parlent du fleuve (découpage / collage)

J’ai aussi dessiné une montgolfière dont une pingouin (elle existe réellement aux Etats-Unis)…. Quand on est en montgolfière on voit la terre autrement. J’aime bien !

Je n’aime pas trop l’affiche le tirage est un peu trop sombre par rapport au tableau.

Elève : La taille du tableau a-t-elle de l’importance ?

Dominique Vervisch : Plus le tableau est grand plus on peut mettre de détails. « Les énervés de Rouen » est assez grand. Le peintre des « énervés de Jumièges » n’est plus connu actuellement. C’est son chef d’œuvre. Le reste est plus classique.

Luminais en a fait un deuxième exposé en Australie. Il a peint ce tableau pour montrer combien ces temps étaient barbares et combien le XIXème siècle était une époque merveilleuse (classé dans les peintres « pompiers »)

Elève : Quel est le plus grand tableau que vous ayez fait ?

Dominique Vervisch : 3m X 1,50m… il représentait New York

C’est la limite pour mon atelier.

Elève : Où habitez-vous ?

Dominique Vervisch : à Sotteville et j’ai peint beaucoup de choses sur Rouen. J’ai aussi décoré un peu la piscine de Sotteville… avec des pingouins !

Elève : Aimez-vous les pingouins ?

Dominique Vervisch : Oui j’aime j’achète des chemises et les raconte en les brodant…. Avec des pingouins

Elève : Vous aimez ce qui a rapport avec le froid…

Dominique Vervisch : Quand j’étais petit on m’avait offert un pingouin en peluche que j’ai perdu et quand j’ai eu une fille je lui en ai offert une. Avant je peignais des paysages avec de la verdure puis j’ai changé j’ai fait des paysages avec des glaces puis j’ai placé un pingouin puis deux puis trois… et des milliers !

Il y a un pingouin sur mon sigle…

Elève : Pourquoi la nuit ?

Dominique Vervisch : Cela fait ressortir la neige…

Elève : Avez-vous appris à peindre ?

Dominique Vervisch : Oui j’avais un don et j’ai appris à Vernon dans une école puis aux Beaux Arts.

Après, je me suis intéressé à l’histoire. Je fais une peinture narrative qui raconte des histoires J’ai 58 ans et je peins depuis longtemps. Je peins un tableau tous les deux mois. Cela dépend de la taille. En ce moment je fais un tableau sur New York pour une expo au Havre qui s’appellera « New York pingouin ». Je ne suis jamais allé là bas, j’irai en octobre…

Je travaille à partir de l’imaginaire. Je vérifierai si cela ressemble. A l’automne il y aura les feuilles mortes.

Elève : Quand vous peignez vous faites d’abord un croquis ou directement ?

Dominique Vervisch : Je me réfère à un dessin bien précis pour ne pas recommencer tout à chaque fois, je fais une base bien précise. Quand j’ai tout mis, j’ajoute des éléments au fur et à mesure. Les détails arrivent avec l’histoire. Les idées se nourrissent les unes les autres.

Elève : Avez-vous des tableaux à vous chez vous ?

Dominique Vervisch : Quelques tableaux anciens. Généralement je les vends.

Elève : Quel est votre tableau préféré ?

Dominique Vervisch : (Montre un tableau de New York.) Connaissez-vous la petite géante ? La troupe « royal de Luxe » fabrique et anime des marionnettes géantes dans les villes. Je les ai vus au Havre et à Nantes… ils doivent aller à New York mais rencontrent des problèmes de sécurité. Pour l’instant, ils n’y sont jamais allés. Je les ai placés avec l’éléphant à New York ! Dans mon tableau de New York on voit la tour qui sera construite ultérieurement.

Deauville avec les planches et le France… parle du passé récent ou plus lointain…

Souvent les pingouins sont tout petits… sur une peinture de Deauville ils sont plus grands.

La couverture du livre sur Rouen réinvente la place de la cathédrale. J’ai inventé un musée Claude Monet avec une statue devant la cathédrale. Et j’ai creusé le parvis pour placer des gondoles… comme à Venise ! on peut faire ce qu’on veut en peinture. On réinvente les paysages en étant le plus crédible possible

Elève : Combien de tableaux avez-vous fait dans votre vie ?

Dominique Vervisch : Quelques centaines.

Elève : Etes-vous très connu ?

Dominique Vervisch : Moins que Monet ! Je suis connu dans la région mais pas à New York !

Elève : Quel prix avez-vous vendu « les énervés de Rouen » ? à qui a-t-il été vendu ?

Dominique Vervisch : Je peins peu donc vends plus cher… J’ai peu de tableau mais je vends des estampes (reproductions) plus abordables sur papiers estampes numériques.

Elève : Y a t il des tableaux ratés ou que vous n’aimiez pas ?

Dominique Vervisch : Non… je les aime tous…

Elève : Peignez-vous un seul tableau à la fois ?

Dominique Vervisch : Je peins à l’huile, c’est long pour sécher, alors j’en peins toujours 2 à la fois, cela permet de prendre du recul

Elève : Achetez-vous des tableaux à d’autres peintres ?

Dominique Vervisch : oui, mais j’ai peu de place chez moi !

Elève : Quels sont vos peintres préférés ?

Dominique Vervisch : Ronel en contemporain. Il expose aussi à la galerie Rollin.

Elève : Les peintres que vous aimez peignent-ils des pingouins ?

Dominique Vervisch : Non…. Ils peignent d’autres sujets… c’est très varié.

Elève : Exposez-vous au musée des Beaux-Arts ?

Dominique Vervisch : Pas encore !!! Certains donnent leur œuvre au musée dans l’espoir de se voir exposés. Il achète parfois des tableaux mais plutôt des tableaux anciens. J’expose dans des galeries de peinture.

Avec le bénéfice de l’exposition impressionniste le musée des Beaux Arts a acheté des aquarelles d’autres peintres impressionnistes.

Elève : Votre fille peint-elle ?

Dominique Vervisch : Elle s’intéresse plus à la photo. Fait une école de photo au Havre.

Vervisch est un nom d’origine belge

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11 La bande annonce

Pour la présentation au jury, nous avons présenté une bande annonce en diaporama.

A venir !

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12 Notre histoire : aux 4 coins de Rouen

L’histoire illustrée et mise en page par les enfants à découvrir sur le Muz, rubrique, livres d’enfants

Je me présente, Elasticaileana Stower, onze ans.

Je ne vais pas à l’école parce que je voyage tout le temps avec mon papy. Il visite les musées du monde entier. J’apprends les matières en récoltant des souvenirs de nos voyages et je les colle dans un cahier. C’est pour ça que je peux te prouver que cette histoire est vraie : j’ai des coupures de presse.

Ce récit, je ne l’ai pas écrit seule, nous sommes sept à nous être relayés. Notre journal intime à quatorze mains est le gardien de cette fabuleuse aventure.

Si tu en connais l’existence c’est que tu te seras trop approché du tableau des « Enervés de Jumièges» au musée des Beaux Arts. Tu auras entendu une voix féminine t’en faire le récit… et sans doute te juger digne de te conduire jusqu’à nous…

L’aventure s’est passée à Rouen, alors que j’étais venue avec mon grand-père visiter le musée des Beaux Arts. Avant d’en dire plus, voici les étranges coupures de presse.

Journal de Sasuke

Je me présente : Sasuke Uchiwa j’ai seize ans et je vais vous raconter comment je suis arrivé dans cette histoire incroyable.

J’étais poursuivi par mon frère qui me veut du mal. J’ai voulu me réfugier dans une école et là j’ai vu un panneau «école hantée ». Elle était fermée, mais je suis rentré quand même. Je me suis réfugié dans la salle informatique.

Tout à coup, j’ai vu le visage d’une dame blanche dans l’ordinateur juste à côté de moi et elle parlait :

– Tu dois nous aider ! disait-elle en me fixant. Seuls les enfants peuvent comprendre et tu es encore jeune

– d’accord mais mon frère… ai-je répondu timidement

– Ne t’inquiète pas, on lui fera peur avec ma technique des mille oiseaux.

Je suis sorti de l’école juste au moment où mon frère arrivait et j’ai couru jusqu’à la fête foraine où je me suis réfugié dans la foule.

Je me suis caché derrière le palais des glaces. Un vieil homme plutôt grand et assez maigre se tenait tout près de moi. J’ai su après que c’était Préamsulphure, le grand-père d’Elasticailéana. L’homme était perdu dans ses pensées et semblait parler tout seul quand je l’ai bien entendu dire :

– Il ne me manque plus qu’un seul musée à visiter, celui des Beaux arts de Rouen, qu’en penses-tu ma petite fille? Et si on y allait tout de suite ? Tu ne dis rien Elasticailéana !… Elasticailéana, hurla-t-il soudain.

De ma cachette, je ne voyais pas de petite fille et bientôt je ne vis plus le vieil homme non plus. Mais je reconnus sa voix amplifiée. Il criait dans le micro d’un manège :

«Bonjour, disait-il, je me présente, Préamsulphure Stower. J’ai perdu ma petite fille du nom de Elasticailéana Stower. Elle a de longs cheveux blonds et les yeux bleus. Elle porte une robe d’été tout le temps vous ne pouvez pas la louper. Merci de me la rapporter si vous la trouvez.

Pour raconter la suite de notre incroyable aventure, je préfère laisser la parole au plus grand coureur à pied de tous les temps, Monsieur Rapidovirus. Il a joué un beau rôle dans cette histoire :

Journal de Rapidovirus

Le grand-père d’Elasticailéana reposa le micro et sortit de la cabine du Grand Huit. Il marcha environ quinze minutes, à la recherche d’Elasticailéana. Il se retrouva face à un homme plutôt maigre ayant l’air jeune tenant une tasse de café dans la main gauche. L’homme portait une casquette rouge, un marcel blanc, un pantalon bleu foncé, des grosses lunettes de soleil et marchait pieds nus, c’était moi, Rapidovirus.

Je m’approchai du grand-père :

– Bonjour, je me présente, Rapidovirus, dis-je. Je vous ai entendu annoncer dans votre micro que vous avez perdu votre petite fille. Je suis prêt à vous aider. Je connais quelqu’un qui pourrait aussi nous aider.

– Qui est-ce ? dit le grand-père

– Micromimus, mon ami.

– La dernière fois que vous avez vu Elasticailéana, où était-elle? demanda Préamsulphure.

– La dernière fois que je l’ai vue … elle se dirigeait vers le train fantôme. On y va ?

– OK, mais essayez de me suivre car je cours à cent kilomètres heures.

– Cent kilomètres heures !!!

– Si vous voulez faire comme moi buvez trente tasses de café par jour.

– Oh, cela sera dur!

Et nous partîmes vers le train fantôme…

Elasticailéana racontera mieux que moi….

Contact

Muriel Quoniam
enseignante
quoniam@numericable.fr

06 82 09 40 42