Guirao_Jullien_ok Interview de Magdalena Guirao Jullien

1/ Art de l’enfance, enfance de l’art

 Vous avez dit avoir grandi au milieu des livres, quels sont ceux qui ont eu une place particulière dans votre parcours de lectrice ?

Alice au pays des merveilles, je n’y comprenais rien, mais j’adorais m’ y perdre et m’ y retrouver.

 Des personnages de fiction vous ont-ils marquée ?

Fantômette pour moi qui était timide et peureuse, cette justicière masquée qui était mon opposée me fascinait.

Quelles sont vos sources d’inspiration?

Les autres, mes lectures, mes peurs, mes rêves, en résumé La VIE !

Quel lien gardez-vous avec l’enfant que vous étiez ?

Je garde un lien avec l’enfant qui est en moi, l’enfant que j’étais est toujours présente, elle m’accompagne dans chaque mot que j’écris. Si je la perdais je ne suis pas certaine de pouvoir continuer à écrire sans elle.

Que diriez-vous aux enfants qui envoient leurs œuvres sur le Muz ?

Il ne faut pas ce censurer les autres se chargeront au pire de le faire ; il faut toujours tenter d’atteindre ses rêves.

 

2/ Sur le travail d’auteur

Vous êtes enseignante, est -ce que cette expérience enrichi votre travail d’auteur ?

Je l’ai été pendant 16 ans en CP, je ne le suis plus, sans aucun doute cela m’a enrichie dans mon travail d’auteur et humainement.

Comment avez-vous travaillé avec Christine Davenier pour « Louna »?

Elle m’a confiée son carnet de croquis et a laissé carte blanche à mon imagination pour l’histoire, et nous avons fait des allers retours entre Isabel, mon éditrice et Christine. C’était la première fois que je partais des dessins pour écrire, j’ai aimé cette démarche même si elle est plus contraignante.

Comment avez-vous créé Louna ? Vous rappelle–t-elle la petite fille que vous avez été ? ou une petite fille que vous connaissez ?

Louna est un mélange de moi enfant , de ce que j’ai imaginé de l’illustratrice à travers ses dessins, de mon fils petit , et de tous les enfants rêveurs que j’ai croisé  et que trop souvent on  empêche de rêver pour les faire rentrer dans un moule .

Comment était le papier peint de votre chambre d’enfant ?

 Pendant longtemps le papier peint était flou car j’étais myope, c’est en chaussant mes premières lunettes  à 6 ans que j’ai découvert les dessins  qui s’y cachaient. Mais le flou me permettait aussi de rêver.

Si vous avez envie de lui écrire : www.magdalenanet.net

La semaine de Souris Chérie, de Magdalena Guirao Jullien, illustrations de MaÏté Laboudigue, 

dans Kaléidoscope d’histoires, Éditions Kaléidoscope, 25€

la semainede souris cherie