Isaline Dupond Jacquemart

Artiste visuelle, Isaline Dupond Jacquemart questionne par l’image et les mots les liens entre le corps en métamorphose, le genre et les vivant(s). Née en 1995, iel évolue dans un univers onirique et parfois inquiétant – du portrait au fragment en passant par l’autoportrait – comme si la fiction, ou plutôt un interstice parallèle, en disait toujours plus sur notre réalité. Diplômé·e en philosophie et en études de genre de l’École des Hautes Études en Sciences Sociales, Isaline a étudié la photographie aux Ateliers Beaux-Arts de la Ville de Paris et cherche à construire de nouveaux mondes pour interroger le nôtre en retour.

Pourquoi être marraine du Muz ?

Comme êtres à part entière, et tout comme les adultes, les enfants sont animé·es de joies et de tristesses, et leurs élans créatifs sont autant de libertés pour apprendre à vivre. Le Muz est pour elles et eux un espace d’existence, de reconnaissance de leurs élaborations et de leur autonomie s’affirmant. Je veux donner à mon tour aux enfants – grands soleils créatifs vibrants –, comme on m’a donné lorsque j’ai été enfant, pour qu’ils et elles se sentent la force de s’épanouir, entiers et entières.

Productions et actions

• Novembre à décembre 2022. Exposition collective, Manger les fleurs, galerie Sono, Paris
• Septembre à octobre 2022. Exposition personnelle lors du festival InCadaques, Monde alternatif, Église Santa Maria de Cadaques
• Membre du collectif de chercheureuses féministes Les Jaseuses, des collectifs d’artistes et d’auteurices Bloom et (feu) et du Laboratoire Corps, genre, arts.

Isaline enfant en cowboy

Oeuvre d’enfance : poésie des trois alligators

Trois alligators
qui roulaient sur l’or
décidèrent de le dépenser
en allant au marché
Ils y achetèrent
trois hélicoptères
pour s’envoler
Ohé !
À Marigator
trois alligators
pour naviguer
Oh gué !

Poème d’Isaline, 3 ans, à sa mère, Idelette retranscrivant

Peinture d’Isaline, 1998

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This post was written by Sarah Sarah