Musée des oeuvres des enfants

Claude Ponti : La Fabrique d’Olivier Douzou

Claude Ponti vous adresse quelques mots à propos de l’ouvrage La Fabrique d’Olivier Douzou d’Adèle de Boucherville (édition L’Atelier du poisson soluble).

Du texte, des images, un livre à lire !

       « Lectureuse et lectureurs, qui que vous soyez, je vous annonce une bonne nouvelle neuve et vraie. Il y a un livre «la fabrique d’Olivier Douzou» qui vous raconte ce qu’Olivier Douzou fabrique, et pourquoi comment. Olivier Douzou est né à Rodez, bien avant qu’on y bâtisse le Musée dédié à Pierre Soulage, et beaucoup bien longtemps après que les Statues Menhirs du Rouergue et de la fin du néolithique qui sont au musée Fenaille ne soient érigées.

Statue-menhir dite la “Dame de Saint-Sernin”, photographie Pierre Soissons, Musée Fenaille

Donc, né à Rodez, il aime la Bretagne, le rugby, les champignons, ses enfants, le bon manger et faire des livres pour les enfants. On voit par là qu’il ne peut pas être mauvais. On peut aller jusqu’à dire qu’Olivier Douzou est une appellation d’origine certifiée unique en son genre. Vous avez certainement une idée de cet homme. Eh bien, elle est fausse. C’est normal, vous vous imaginez plein de choses et de trucs à partir de vos émotions, impressions et interprétations de lectures ou de rencontres publiques. Vous allez pouvoir comparer. Entendre les vraies pensées qui sont disséminées dans le livre, avec des réponses, des non-réponses, des allusions comme des alluvions, des ellipses ovoïdes circumnavigantes, des directs au foie sans ambages et des jambages déliés et ingambes. Car vous devrez être agile pour aller brouter dans les champs de création, qui illustrent la fidélité d’O.D. à ses propres principes créatifs.

Ce qui lui a permis de répondre à une question cruciale: «pourquoi n’avons nous, que des dents de lait?» ou de dire: «Trouver l’inspiration? C’est chercher… sans forcément trouver.» Ou encore: «Pour les plus petits, le livre est un compagnon, un rendez-vous, un refrain, et un espace de concentration et d’isolement nécessaire; une cabane». À part cette restriction à l’enfant de la cabane dont l’intérieur est infini, je souscris. J’espère que vous êtes d’accord avec moi que c’est bien pensé, et que ça vaut le détour par Rodez en Bretagne, accessible pour le modeste prix de ce livre dont je vous parle ce que j’écris. Cher(e)s vous, je ne vais pas tout te dire. (On peut se tutoyer, on se connaît maintenant.)Il faut lire. Tu va vouarre comme c’est si bon d’apprendre et de savouarre. Allez, cours chez ton libraire. Je t’embrasse d’une bonne poignée de main. »

Claude Ponti