Atelier

Imaginaire et création de livres

Institution: L'atelier des Lutins

Texte de présentation

Réaliser un livre à partir de 5 ans… à l’Atelier des Lutins   Comment est né l’Atelier des Lutins ? Et pourquoi créer des livres avec les enfants?   Sandra Albukrek-Sebban, artiste plasticienne, nous invite à la découverte de sa démarche dans l’accompagnement des enfants à travers le processus de leur créativité :   Depuis toute petite, je suis fascinée par la création et son processus mystérieux. J’ai toujours aimé dessiner ! Sur les murs, le sable, les galets, la pâte à tarte et bien sûr les feuilles de papier ! Puis peindre, bricoler, rafistoler, ramasser des brindilles, des boutons, des bouts de papier pour construire des univers imaginaires… Cette passion m’a menée d’Istanbul à l’ENS des Arts Décoratifs de Paris. Puis de la scénographie à l’écriture et à l’illustration de livres pour enfants. C’est dans mon atelier où je crée mes propres livres, mes marionnettes et mes luminaires que j’invite les enfants à explorer leur propre créativité. Le temps de création est un cheminement,un processus qui, losrqu’il se déploie a besoin d’un rythme différent que celui du quotidien, par conséquent, le lieu où l’on explore sa créativité doit lui aussi être différent des lieux du quotidien. Dans ce lieu, qui est l’atelier, le temps ne presse plus ! C’est un cocon à l’abri du jugement, de la compétition, de la productivité, des pressions, de la réussite, des stéréotypes, des moules prédéfinis… En bref à l’abri de tout ce qui bloque la créativité, de tout ce qui éloigne l’enfant de sa spontanéité et de son propre imaginaire. Dans ce lieu privilégié, l’enfant acquière une vraie présence qui lui permet de plonger librement dans son monde intérieur pour dessiner, peindre, modeler, imaginer, inventer et créer. Les artistes accompagnant les enfants dans leur cheminement créatif, parfois espiègles, toujours bienveillantes, non-jugeantes et à l’écoute individuelle du tempérament et du rythme de chacun, accompagnent vers le plaisir de la matière et le jeu de la créativité. Cette écoute toute particulière permet à chaque enfant d’apprivoiser son propre rythme et d’acquiérir des outils pour dépasser d’éventuels blocages qui peuvent survenir à tout moment. Les arts plastiques et tout particulièrement le dessin exploré de cette façon est un processus, un cheminement que j’aime appeler,le « dessin créatif ». Pour permettre à l’enfant de jongler avec la richesse des arts plastiques, expérimenter le “dessin créatif” et la magie de son imaginaire, parmi tous les mediums explorés, l’un crée le fil conducteur de l’année : C’est la creation d’un livre.Chaque enfant crée un livre!Un vrai livre d’artiste conçu et réalisé par lui-même. Du début à la fin! Les techniques utilisées sont diverses en fonction des besoins de chaque enfant. Les livres sont souvent réalisés à l’aquarelle mais aussi aux encres, aux pastels, à l’acyclique, au crayon, en collages… Il arrive souvent qu’un enfant crée la marionnette de l’un des personnages de son livre pour accompagner son univers. Realiser un livre est magique en soi car il permet à l’enfant de faire une création qui évolue et se rassemble enfin en un objet concret imaginé et réalisé par lui-même. La confiance qu’il acquiert ainsi lui sert souvent ensuite dans tous les domaines! Ce qui importe dans cette aventure, n’est pas uniquement le livre mais le chemin qui mène à sa réalisation et le processus de créativité qui se déploie.


Etapes

1 LES ETAPES POUR CREER UN LIVRE

DESSINER. LE DESSIN CREATIF : UN PROCESSUS

LE LIEU – UNE SEANCE A L’ATELIER …

1 . L’HISTOIRE : CHOISIR OU INVENTER UNE HISTOIRE

2 . PEINDRE – COMPOSER – ILLUSTRER – RACONTER PAR LA COULEUR et LA MATIERE

3 . LE MATERIEL invite à créer!

4 . ECRIRE, METTRE EN PAGE, JOUER AVEC LES LETTRES

5 . LA COUVERTURE

6 . FABRIQUER LE LIVRE : LA RELIURE

2 QUELQUES EXEMPLES DE LIVRES...

Livres en accordéon © L’atelier des Lutins, éd. OSKAR 2006

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3 DESSINER. Le dessin créatif : UN PROCESSUS

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Avant de dévoiler chacune des étapes de la création d’un livre par un enfant, j’aimerais évoquer brièvement mon approche du dessin, des arts plastiques et du livre. A l’atelier des lutins, chaque enfant crée un livre et, en effet, explorer le médium livre est à tout points de vue très épanouissant pour les enfants. Le livre est une façon ludique d’explorer la recherche plastique, les mots, l’histoire, le dessin… Le livre est aussi un médium qui me touche et c’est pour cela que j’aime le proposer aux enfants. Et en même temps il est un prétexte pour explorer sa créativité par les arts plastiques. Le dessin tel que l’explorent les enfants de l’atelier des lutins, c’est un processus. C’est une recherche qui évolue dans le temps. C’est un tâtonnement, un dialogue entre les traits, les couleurs, l’observation, le monde intérieur et l’imaginaire. Certains enfants poursuivent ce cheminement pendant des années! Ce cheminement, j’aime l’appeler « le dessin créatif ». J’utilise le terme de « dessin créatif » en opposition au dessin « passe temps », aux coloriages et aux remplissages trop imprégnés de stéréotypes et de modèles. Dans ce processus, l’enfant s’amuse à naviguer entre la découverte de son propre imaginaire, de son propre rythme, de ses traits et des diverses techniques plastiques. C’est par le jeu qu’il développe sa capacité de concentration, sa capacité à être présent et à créer seul. Le plaisir et le jeu sont, pour moi, deux éléments essentiels dans l’exploration de la créativité et de l’expression plastique. Quand un enfant sourit pendant qu’il dessine, ou qu’il est happé par sa peinture, c’est qu’il se raconte des histoires, qu’il est vraiment entrain de dialoguer avec son dessin… Alors il est vraiment « présent », là, face à son dessin. C’est cette présence aussi ce que j’appelle « le dessin créatif ». L’imaginaire et le monde intérieur sont au centre du « dessin créatif ». Lorsqu’un enfant illustre une histoire, même s’il ne l’a pas inventée lui-même, il le fait à sa façon. Le dessin s’invente au fur et à mesure qu’il dessine. Ainsi toute l’histoire est réinventée par son point de vue. Sa façon de dessiner, son choix de matériaux, de couleurs, sa façon de traiter les personnages, leurs expressions, l’espace où tout cela évolue ainsi que le cadrage et le point de vue qu’il adopte en dessinant sont des choix qui font de chaque dessin un travaille très personnel qui découle de l’imaginaire et du monde intérieur de l’enfant qui le crée. C’est la recherche et le développement de tous ces paramètres aussi que j’appelle : « le dessin créatif » et c’est dans cette démarche que je propose d’accompagner les enfants. Une écoute particulière… L’accès à l’imaginaire et à son monde intérieur n’est pas toujours ouvert!` Il arrive à un enfant de rencontrer des résitances, des blocages selon les périodes de sa vie, de sa scolarité ou même de sa journée. Une des particularité de l’écoute des artistes qui accompagnet les enfants dans ce processus est leur écoute et leur sensibilité face aux blocages éventuels. Rendre l’enfant conscient de ces moments et lui donner des outils pour réussir à replonger dans leur imaginaire et leur monde intérieur me paraît essentiel. Ces outils prennent souvent une forme de jeu : de couleurs, de traits, de mots… Pour cela j’ai développé tout une multitudes de jeux dont la forme varie selon chaque enfant : sa personnalité, son rythme et son état du moment. LE LIEU : L’ATELIER ET LE DEROULEMENT D’UNE SEANCE Le lieu Le dessin créatif, ce proccesss créatif, émerge plus aisément dans un lieu dédié à la création : dans un atelier. Un atelier est une bulle à l’abri du rythme du qutidien qui est bien plus rapide que le rythme intérieur de celui qui crée. A l’atelier, le temps ne presse plus ! Et les enfants le savent ! Ils savent aussi qu’ils sont à l’abri du jugement, de la compétition, de la productivité, des pressions, de la réussite, des stéréotypes, des moules prédéfinis… En bref à l’abri de tout ce qui bloque la créativité, de tout ce qui éloigne l’enfant de sa spontanéité et de son propre imaginaire. Dans ce lieu privilégié qui invite à la rêverie, l’enfant, en toute confiance, plonge librement dans son monde intérieur pour dessiner, peindre, modeler, imaginer, inventer… Créer. Le déroulement d’une séance d’atelier : Dans une séance à l’atelier, il ya une dizaine d’enfants, mais le travail reste individuel. Chaque enfant est happé par son univers. Ils ne se comparent pas les uns aux autres. Ils savent qu’il n’y a pas de juste ou de faux mais une diversité d’expressions possibles. Ils apprennent ainsi à ne pas se juger et à se laisser aller à leur spontanéité intuitive. Un enfant, peut rarement se concentrer sur le même dessin ou sur le même projet pendant deux heures. Etant donnée que je tiens à ne jamais perdre la spontanéité et le plaisir de créer, j’aime guêter les moments de fatigue et ennui éventuels pour rebondir avec d’autres matériaux. Ainsi , pendant les deux heures d’une séance, l’enfant passe d’un médium à l’autre en fonction de ses besoins et de son rythme pour se redynamiser et replonger dans la créativité! Les different mediums sont : Le modelage, la création de marionettes, de papier mâché, de collages, de la peinture en acrylique, avec les encres, les pastels… ou tout simplement le passage de dessins très grands format à des formats très petits…

4 ETAPE 1 : L'HISTOIRE : CHOISIR OU INVENTER UNE HISTOIRE

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Lorsqu’on crée un livre, parfois l’histoire précède le dessin et parfois le dessin invite l’histoire, les mots apparaissant au fur et à mesure que l’enfant dessine et peint. Dans tous les cas, le dessin n’est pas l’illustration mot pour mot du texte, ni le texte, l’explication de l’image! Il y a comme un dialogue entre le dessin et le texte. Le dessin enrichit le texte en développant des éléments que ce dernier ne contient pas. Et le texte enrichit le dessin en dévoilant par les mots ce que le dessin ne dit pas. Que l’enfant invente ou qu’il prenne une histoire déjà existante, ce qui m’importe surtout c’est que l’enfant choisisse lui-même l’histoire qu’il va développer en forme de livre. L’histoire qu’il choisira correspondra à des préoccupations qui le concernent à ce moment-là de sa vie et par conséquent le portera pendant toute l’année. L’histoire choisie est un fil conducteur duquel l’enfant s’éloigne à sa guise quand il le désire. Comme ce qu’à fait Ariel dans ses illustrations du « Chat Botté » : il a rajouté une scène où le chat essaye des bottes dans un magasin de chaussures… Ariel Nataf, 13 ans © l’atelier des lutins, éd. OSKAR 2006 Ou Antoinette qui a dessiné le corbeau et le renard à sa façon! Quant à créer une histoire, c’est comme un jeu. Lorsqu’un enfant s’y aventure, en général c’est qu’il a des facilités pour cela et il se laisse porter par son imaginaire. Parfois s’il y a des blocages, les artistes de l’atelier accompagnent l’enfant en lui proposant des jeux de développement d’histoire, d’écriture et de rimes. L’histoire peut être absurde, étrange ou réaliste. Elle peut se développer en rimes ou en exclamations… Tout est possible. Quant aux fautes d’orthographes, elles ne nous font pas peur! Elles nous font plutôt rire et on aime les garder! Cela permet à l’enfant de créer l’écriture librement, sans avoir peur de mal faire, donc sans se bloquer! Et ses fautes d’orthographes le feront bien sourire plus tard, quand il sera grand! Bien évidemment, on peut aussi l’aider à les corriger s’il y tient vraiment, mais seulement après qu’il ait fini de créer librement son texte. Si l’enfant décide d’écrire un texte pour accompagner ses peintures, il est préférable que les mots choisis ne décrivent pas la peinture ce qui les réduirait à une simple répétition, mais qu’ils dévoilent des choses que l’on ne voit pas… Pour créer cela, l’enfant regarde son dessin et commence une nouvelle création, cette fois-ci avec les mots. Voici un exemple : Pour accompagner son dessin (ci-contre), Camille a écrit la phrase suivante :  » Un cheval cordonnier en train de réparer des chaussures. » C’est en effet ce que l’on voit sur la peinture. Voici comment elle a transformé sa phrase pour y introduire des éléments qui pourraient surprendre et apporter des choses invisibles dans l’image : « Cheval médiéval est un cordonnier peu banal. » L’adjectif « médiéval » ajoute au dessin une nouvelle dimension qui invite à la rêverie. De plus les rimes en « -al » allègent et rythment la phrase. Créer des rimes entre les différents éléments qui composent le dessin est un jeu qui plait aux enfants. Dans ce cas, il ne s’agit pas de construire un texte logique mais un texte farfelu, drôle et souvent insensé… dont la cohérence est dans le rythme et les rimes.

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5 2 : PEINDRE - COMPOSER - ILLUSTRER. RACONTER PAR LA COULEUR ET LA MATIERE

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Chacun son format!

Pour faire un livre, il faut aussi penser à son format!
Toujours par souci mon de respecter le rythme, le geste et le tempéremment de chaque enfant, je n’impose jamais aucun format, ni aucune technique, ni aucune histoire… Enfin tout est choisi par l’enfant et on ne fait que l’accompagner pour qu’il trouve ce qui lui convient le mieux! Le format du livre n’est donc jamais prédéfini!

Chaque enfant aura son propre format!

Comment définir ce format?

Un grand format peut convenir à l’un alors qu’un autre s’y perdrait! Ainsi qu’un petit format convient à certains et peut étouffer d’autres!

Ce n’est qu’après une observation attentive du geste de l’enfant lorsqu’il dessine et lorsqu’il peint, qu’on lui propose un format. Cela peut prendre plusieurs séances. On a tout notre temps à l’atelier! Ce qui importe c’est que l’enfant rentre dans le processus de création et ne se sente à aucun moment bousculé ou pressé d’arriver à un résultat… D’ailleurs aucun résultat n’est attendu, si ce n’est de prendre plaisir à ce qu’il fait et de plonger librement dans son imaginaire!

Selon le rythme de chaqu’un, certains vont créer 5 ou 6 dessins en une année, en prenant leur temps, en affinanant en revenant, en précisant, en fignolant… et ils savent que cela est possible! Et certains créeront 20 dessins pour une histoire et encore créer d’autres petits livres à côté! Et une marionnette et du modelage!!! Tout cela fait partie de la liberté qu’à l’enfant d’aller à son propre rythme.

Une fois le format définit, la réalisation du livre peut donc commencer.

Lorsque l’enfant commence un projet, il va le développer comme le fait un vrai illustrateur ! Il va d’abord chercher ses idées et les esquisser sur des feuilles de brouillon. Puis peindre (et non colorier). La peinture est une redécouverte du dessin, un jeu de couleurs et non un remplissage. L’enfant va composer son dessin et sa peinture. Une forme va en appeler une autre, une couleur va en inviter une autre… Il va se laisser aller son intuition.

Comme en musique, il va composer avec des rythmes, des nuances, des tons, des intensités… des plans, des pleins et des vides.

Quelques exemples de recherches au brouillon et de différentes techniques explorées :
Aleksi Moine 14 ans, recherches pour la lettre G de son abécédaire réalisé en aquarelle
L’Enfant et les Sortilèges réalisé en encre de chine et encres colorées par Pablo Levy à 11 ans
L’Enfant et les Sortilèges réalisé en aquarelle par Aleksi Moine à 13 ans

Olivia, 5 ans peinture réalisée en aquarelle © L’atelier des Lutins Fanny, 5 ans. Aquarelle © L’atelier des Lutins

Livre sans thème réalisé en collages et peintures par Lou Cohen à 5 ans © L’atelier des Lutins
Abécédaire réalisé en collages et peintures par Nolwenn Brissier à 12 ans © L’atelier des Lutins
Pablo Levy, 11 ans réalisation au fusains et sanguines © L’atelier des Lutins
Marionnettes accompagnant les livres, réalisées avec la marionnettiste Lydia Sevette. La lune par Clothilde, L’arbre par Maxim
Le loup, réalisé par Pablo Levy à 9 ans © L’atelier des Lutins

6 3 : LE MATERIEL invite à créer!

Le matériel fait partie de la création, c’est bien avec lui que l’on crée!

Que ce soit des enfants ou des adultes qui créent cela ne fait aucune différence. Le matériel invite, appelle, il donne envie de le toucher, de le carresser, de le malaxer, enfin de rentrer en contacte avec lui. C’est bien lui qui va concrétiser le désir de créer et donner vie à l’oeuvre créee!

C’est pour cela que j’aime donner aux enfants le même matériel que celui qui me donne envie, c’est à dire le meilleur!

Le grain du papier, par exemple, va contribuer au plaisir que l’on va prendre à peindre à l’aquarelle, ainsi que les pinceaux et la qualité de la peinture choisie. Une peinture faite à base de miel qui s’étale sur un grain qui absorbe juste ce qu’il faut d’eau fera de la peinture une surprise pour son auteur qui se laissera surprendre par la matière. C’est un peu cela aussi créer. Se laisser surprendre par ce que la matière crée à notre insu!

L’aquarelle est par exemple une des techniques que je propose souvent pour la réalisation de livres, car elle permet aussi bien de peindre en précision que de peindre très librement. Les encres ont aussi cette qualité.

Quant à la peinture acrylique, la luminosité des pigments naturels utilisés pour sa fabrication, l’onctuosité de sa pâte… Tout cela guide le geste de celui qui crée!

Puis il y a la poésie des objets récupérés, qui racontent déjà une histoire par leur présence! On aime aussi se laisser surprendre par eux surtout pour la création de marionnettes ou de collages.

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7 4 : ECRIRE, METTRE EN PAGE, JOUER AVEC LES LETTRES

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Voici la dernière étape de la création du livre : l’écriture du titre, du nom du créateur du livre et éventuellement de la date.

Puis, si seulement il le désire, l’enfant écrit l’histoire dans son livre.

Et lorsqu’il écrit, il peut laisser ses fautes d’orthographe, cela lui fera un bon souvenir de son année et de sa façon d’écrire du moment!

Intégrer un texte – que ce soit à côté ou à l’intérieur du dessin – ne se fait pas de la même façon qu’écrire dans un cahier d’école. On ne commence pas en haut a gauche de la page. Il s’agit ici aussi de jouer, de prendre plaisir, de se laisser surprendre, de créer une écriture vivante.

Lorsque l’enfant conçoit son texte, il le conçoit un dessin. Il peut jouer avec le style et la taille des lettres. Il peut mettre l’accent sur certains mots en les agrandissant. Il peut faire courir le texte dans un dessin et choisir les couleurs adéquates pour les intégrer dans l’image.

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8 5 : LE DESSIN DE COUVERTURE

Le dessin de couverture peut prendre des formes très variées.

L’une de ces formes est de faire une dessin afin de le découper ensuite. Cela permet d’entrevoir à travers le dessin, la couleur et la matière du papier toilé de la reliure du livre.

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Contact

Sandra Albukrek-Sebban
Fondatrice et directrice de l’Atelier des Lutins
sandraalbukrek@gmail.com

06 83 36 54 24

Ariane Borra : Graphiste et illustratrice

Lydia Sevette : Créatrice de marionnettes et marionnettiste

Sophie Mouton Perrat : Créatrice de papier mâché

Sandra Albukrek-Sebban : Auteure et illustratrice de livres pour enfants www.sandraalbukrek.com